[Mnemotechnic – L’Antipode, Rennes – 21.01.10]

Notre interview la plus sérieuse à ce jour : nous avons rencontré les "Mnemos" en janvier dernier, dans la grande loge de l'Antipode, alors qu'ils jouaient en première partie du groupe américain "The Big Pink". On a voulu s'intéresser d'un peu plus près à leur parcours rapide, accompagnés par la Carène de Brest. Musicalement parlant, peu importe les adjectifs que l'on utilise pour qualifier leur musique, ils veulent faire danser les filles et ça marche.
1) Pouvez-vous vous présenter pour les gens qui vous connaissent pas encore s'il vous plaît?
Arnaud : Je suis Arnaud. Je joue de la guitare et je chante. C’est mon seul projet actuellement du point de vue musical. Auparavant je faisais de la batterie ou de la guitare dans des groupes qui sont restés à l‘échelle locale au niveau de Brest.
Damien : Damien, je suis guitariste et je jouais avant avec des groupes de funk et puis un peu d’électro à droite à gauche mais pour l’instant, actuellement c’est mon seul projet.
Anthony : Moi, c’est Antony, je suis à la batterie. Pareil, j’ai été dans différents groupes de musique, de fusion et j’ai un projet en parallèle avec Xav' qui s’appelle Savate, un groupe instrumental.
Xavier : Donc je suis Xavier, je fais de la basse. Je suis PACS avec Antony musicalement.
Anthony : On ne se quitte plus, on ne fait que de la musique ensemble.Damien : Damien, je suis guitariste et je jouais avant avec des groupes de funk et puis un peu d’électro à droite à gauche mais pour l’instant, actuellement c’est mon seul projet.
Anthony : Moi, c’est Antony, je suis à la batterie. Pareil, j’ai été dans différents groupes de musique, de fusion et j’ai un projet en parallèle avec Xav' qui s’appelle Savate, un groupe instrumental.
Xavier : Donc je suis Xavier, je fais de la basse. Je suis PACS avec Antony musicalement.
X : On a pu jouer dans Mon Automatique l’année dernière ensemble. Et donc dans Savate et Mnemotechnic.
Anthony : Et machin, et machin….
X : Ouais et après en projet annexe, moi je fais pas mal d’ateliers avec les jeunes en musique, en vidéo et un peu en peinture.
2) Aujourd’hui, c’est donc votre deuxième concert à Rennes, vous avez joué au Jardin Moderne le 26 novembre dernier. C’était comment? L’accueil, l’ambiance…
X : C’était bien mais c‘était un mercredi soir donc ce n’était pas le public le plus enragé peut-être.
Arnaud : C’était le jeudi soir, on était le mercredi au Havre. L’accueil était très bien, il n’y a rien à dire. Le Jardin Moderne est un chouette lieu, hyper dynamique, hyper vivant, ça grouillait de partout. Il y avait plein de projets la veille et plein de projets le lendemain aussi et toute la semaine, etc.… Très bon accueil rien à dire et après en terme de concert, c’est vrai que c’était sur quatre dates d’affilé et c’était sans doute celle sur laquelle le public était le plus sage, on va dire.
Anthony : En fait je pense que le public était surtout venu pour voir et découvrir. C’était la première fois qu’on jouait à Rennes et c’était un peu notre troisième ou quatrième concert, je crois, de Mnemotechnic. Et il y avait aussi d’autres groupes qui étaient vraiment bien. Voilà quoi et c’est pour ça que la soirée était intéressante mais c’était un petit peu, c’est vrai que c’était calme. Mais nous en revanche, on avait passé une putain de soirée. On a fait un bon concert, le retour qu’on s’est fait tous les quatre à en discuter dans le camion. C’était quand même un bon concert etc. donc c’était vachement intéressant. Ouais, carrément.
3) Et donc la première fois que vous avez joué à Brest (votre ville) c’était le 16 Janvier dernier soit il n’y a même pas une semaine et des médias nationaux étaient présents.
D : Il y avait 800 personnes.
Arnaud : C’était une date que la ville voulait mettre en avant parce que c’était la soirée d’ouverture de l’année, avec des groupes mis en avant par la Carène donc la salle de musiques actuelles de Brest. Des groupes résidants ou en accompagnement. C’était pour mettre un petit peu en avant la scène locale et la ville a soutenu et a souhaité organiser un voyage de presse avec de la presse un peu nationale, d’une part il y avait ça mais il y a eu surtout du public et on est content car on se posait un peu la question. Trois groupes locaux dans la grande salle.
Anthony : Il faut quand même réussir à la remplir. (Ndlr : 1300 places)
Arnaud : Il y a quand même eu 800 personnes donc c’était bien de jouer pour la première fois devant autant de monde. C’est une nouvelle expérience assez particulière en termes de rapport avec le public, c’est assez difficile car il y a beaucoup d’espace et de distance. Mais en termes de moyens sonores c’est assez important. Une belle date. A nous maintenant de…, on a encore du chemin à faire avant de bien réussir à s’approprier encore plus la scène, surtout les grandes scènes comme ça. Mais bon c’était bien.
Anthony : Surtout c’est super rigolo de jouer à Brest. Habituellement tu fais souvent les premiers concerts chez toi, donc c’était assez rigolo.
4) Par rapport à « l’illustre fabrique » d’où vient l’artwork, et qu’elle est l’identité visuelle que vous souhaitez avoir ?
D : Là en fait tu peux carrément poser la question à Arnaud parce que l’illustre fabrique c’est lui.
Arnaud : Effectivement, je suis graphiste, c’est mon métier. Et donc forcément j’aurai pu ne pas le faire mais j’ai souhaité le faire comme j’ai pris en main les choses pour la communication, pour l’instant. Surtout parce que j’écris aussi les textes et que du coup j’essaye d’avoir une image qui soit en adéquation avec le propos. Et comme je l’ai déjà dit sur ce premier jet, ce premier répertoire, il y a la thématique du masque qui est abordée, sur l’image que l’on donne de soi qui n’est pas toujours l’identité réelle. Donc il y a un visuel avec un masque et un contraste entre une personne féminine avec toute sa douceur et un masque de chien enragé, pour garder le rapport entre l’image que l’on donne et l’identité. Voilà un propos. Après l’esthétique c’est assez dur d’en parler parce que c’est un peu comme si on parlait de notre musique, c’est moi qui ai créé cette esthétique là donc je n’ai pas beaucoup de recul, je ne suis pas très objectif là-dessus.
100% : Et les autres, ils en pensent quoi ?
Arnaud : Les autres ont a priori adhéré.
X : Ouais, ouais, c’est beaucoup au feeling aussi. Le nom du groupe c’est Arnaud qui nous a proposé ça. Et ça s’est fait un peu au feeling je pense. Nous on a adhéré direct. Moi j’aime bien l’idée que ça ne décrive pas tout de suite ce que c’est. Ce n’est pas un truc qui se termine en A et qui dit « c’est méchant » : Sepultura, Metallica… Mnemotechnic à la limite ça nous enverrait plus vers de l’électro. Donc il y avait déjà un coté « on brouille un peu les pistes », plus le visuel, enfin tout arrivait un peu clefs en main, plus la musique… donc voilà en partant de là, on a eu pas mal confiance sur ces trucs là et j’ai l’impression que l'on a eu raison.
Anthony : Ouais et puis pour le visuel Arnaud a proposé plusieurs idées et après on a donné notre avis pour rajouter des petits trucs. Mais dans la globalité, on aimait beaucoup l’esthétique qui était sobre et « chiadée » en même temps.
X : Comme on a envie d’aller très vite aussi, en tout. Finalement là on a gagné plein de temps.
D : Ça s’est fait super vite, tout est allé très vite.
Anthony : Parce qu'une des grosses problématiques dans un groupe c’est : comment on va s’appeler? Parce que quand tu commences à jouer de la musique, je ne connais pas un groupe qui ne s’est jamais pris la tête à trouver un nom. Ben nous c’est Arnaud qui nous a appelé ou envoyé un mail en nous disant « ben moi j’ai ça comme idée. Qu’est ce que vous en pensez ? ».
100% : Y a-t-il eu du coup un point de départ particulier pour le nom ?
Arnaud : Facile à retenir ! Non, enfin je trouve que dans un nom c’est très dur de décrire beaucoup de choses à part si tu as une idée magnifique. Donc il y a effectivement ce coté où il y a une espèce de résonance saccadée et puis après c’est comme il dit, brouiller les pistes. C’est aussi que, oui, on peut le comprendre dans plusieurs langues. Enfin ce n’est pas l’essentiel du projet, mais le nom il faut en avoir un.
5) Alors dans la description de la Carène, il est écrit que vous faites du Math Rock.
Arnaud : C’était le jeudi soir, on était le mercredi au Havre. L’accueil était très bien, il n’y a rien à dire. Le Jardin Moderne est un chouette lieu, hyper dynamique, hyper vivant, ça grouillait de partout. Il y avait plein de projets la veille et plein de projets le lendemain aussi et toute la semaine, etc.… Très bon accueil rien à dire et après en terme de concert, c’est vrai que c’était sur quatre dates d’affilé et c’était sans doute celle sur laquelle le public était le plus sage, on va dire.
Anthony : En fait je pense que le public était surtout venu pour voir et découvrir. C’était la première fois qu’on jouait à Rennes et c’était un peu notre troisième ou quatrième concert, je crois, de Mnemotechnic. Et il y avait aussi d’autres groupes qui étaient vraiment bien. Voilà quoi et c’est pour ça que la soirée était intéressante mais c’était un petit peu, c’est vrai que c’était calme. Mais nous en revanche, on avait passé une putain de soirée. On a fait un bon concert, le retour qu’on s’est fait tous les quatre à en discuter dans le camion. C’était quand même un bon concert etc. donc c’était vachement intéressant. Ouais, carrément.
3) Et donc la première fois que vous avez joué à Brest (votre ville) c’était le 16 Janvier dernier soit il n’y a même pas une semaine et des médias nationaux étaient présents.
D : Il y avait 800 personnes.
Arnaud : C’était une date que la ville voulait mettre en avant parce que c’était la soirée d’ouverture de l’année, avec des groupes mis en avant par la Carène donc la salle de musiques actuelles de Brest. Des groupes résidants ou en accompagnement. C’était pour mettre un petit peu en avant la scène locale et la ville a soutenu et a souhaité organiser un voyage de presse avec de la presse un peu nationale, d’une part il y avait ça mais il y a eu surtout du public et on est content car on se posait un peu la question. Trois groupes locaux dans la grande salle.
Anthony : Il faut quand même réussir à la remplir. (Ndlr : 1300 places)
Arnaud : Il y a quand même eu 800 personnes donc c’était bien de jouer pour la première fois devant autant de monde. C’est une nouvelle expérience assez particulière en termes de rapport avec le public, c’est assez difficile car il y a beaucoup d’espace et de distance. Mais en termes de moyens sonores c’est assez important. Une belle date. A nous maintenant de…, on a encore du chemin à faire avant de bien réussir à s’approprier encore plus la scène, surtout les grandes scènes comme ça. Mais bon c’était bien.
Anthony : Surtout c’est super rigolo de jouer à Brest. Habituellement tu fais souvent les premiers concerts chez toi, donc c’était assez rigolo.
4) Par rapport à « l’illustre fabrique » d’où vient l’artwork, et qu’elle est l’identité visuelle que vous souhaitez avoir ?
D : Là en fait tu peux carrément poser la question à Arnaud parce que l’illustre fabrique c’est lui.
Arnaud : Effectivement, je suis graphiste, c’est mon métier. Et donc forcément j’aurai pu ne pas le faire mais j’ai souhaité le faire comme j’ai pris en main les choses pour la communication, pour l’instant. Surtout parce que j’écris aussi les textes et que du coup j’essaye d’avoir une image qui soit en adéquation avec le propos. Et comme je l’ai déjà dit sur ce premier jet, ce premier répertoire, il y a la thématique du masque qui est abordée, sur l’image que l’on donne de soi qui n’est pas toujours l’identité réelle. Donc il y a un visuel avec un masque et un contraste entre une personne féminine avec toute sa douceur et un masque de chien enragé, pour garder le rapport entre l’image que l’on donne et l’identité. Voilà un propos. Après l’esthétique c’est assez dur d’en parler parce que c’est un peu comme si on parlait de notre musique, c’est moi qui ai créé cette esthétique là donc je n’ai pas beaucoup de recul, je ne suis pas très objectif là-dessus.
100% : Et les autres, ils en pensent quoi ?
Arnaud : Les autres ont a priori adhéré.
X : Ouais, ouais, c’est beaucoup au feeling aussi. Le nom du groupe c’est Arnaud qui nous a proposé ça. Et ça s’est fait un peu au feeling je pense. Nous on a adhéré direct. Moi j’aime bien l’idée que ça ne décrive pas tout de suite ce que c’est. Ce n’est pas un truc qui se termine en A et qui dit « c’est méchant » : Sepultura, Metallica… Mnemotechnic à la limite ça nous enverrait plus vers de l’électro. Donc il y avait déjà un coté « on brouille un peu les pistes », plus le visuel, enfin tout arrivait un peu clefs en main, plus la musique… donc voilà en partant de là, on a eu pas mal confiance sur ces trucs là et j’ai l’impression que l'on a eu raison.
Anthony : Ouais et puis pour le visuel Arnaud a proposé plusieurs idées et après on a donné notre avis pour rajouter des petits trucs. Mais dans la globalité, on aimait beaucoup l’esthétique qui était sobre et « chiadée » en même temps.
X : Comme on a envie d’aller très vite aussi, en tout. Finalement là on a gagné plein de temps.
D : Ça s’est fait super vite, tout est allé très vite.
Anthony : Parce qu'une des grosses problématiques dans un groupe c’est : comment on va s’appeler? Parce que quand tu commences à jouer de la musique, je ne connais pas un groupe qui ne s’est jamais pris la tête à trouver un nom. Ben nous c’est Arnaud qui nous a appelé ou envoyé un mail en nous disant « ben moi j’ai ça comme idée. Qu’est ce que vous en pensez ? ».
100% : Y a-t-il eu du coup un point de départ particulier pour le nom ?
Arnaud : Facile à retenir ! Non, enfin je trouve que dans un nom c’est très dur de décrire beaucoup de choses à part si tu as une idée magnifique. Donc il y a effectivement ce coté où il y a une espèce de résonance saccadée et puis après c’est comme il dit, brouiller les pistes. C’est aussi que, oui, on peut le comprendre dans plusieurs langues. Enfin ce n’est pas l’essentiel du projet, mais le nom il faut en avoir un.
5) Alors dans la description de la Carène, il est écrit que vous faites du Math Rock.
Tous : Oh, c'est faux!!
100% : Oui, on s’en doutait.
Anthony : C’est marrant tu vois parce que en fait on a fait 4 ou 5 interviews là et c’est un truc qu’on nous ressort systématiquement.
100% : On sent clairement l’émancipation par rapport au Math Rock mais il en reste encore des traces du point de vue rythmique dans votre musique.
Anthony : Non, en fait c’est juste que je pense qu’il y a eu un gros amalgame par rapport à ça. C'est-à-dire que l'on vient tous d’univers complètement différents. Ce qu’on disait tout à l’heure, c’est qu’avec Xavier on a pu faire du Math Rock comme dans Savate et d’autres différents projets. Après Arnaud il a fait du Hardcore, du Noise et tout ça au début, et en fait les mots Math Rock et Noise sont venus facilement dans les premières chroniques que l’on pouvait avoir et je pense qu’il y a quelqu’un qui a du mal tourner sa phrase quand il a exprimé ce truc là et en fait depuis, il y a plein de gens qui pensent que ça nous sert aussi d’influence et de manière de créer Mnemotechnic mais en fait non. C’est carrément l’opposé, on a fait Mnemotechnic pour, et ça c’est une des bases du groupe, faire danser les filles et les gens en boîte de nuit pour justement contre balancer le fait que à coté de ça on fait du Math Rock, on fait de la musique un peu barrée, un peu compliquée, etc... Et que dans Mnemotechnic, on veut absolument faire l’inverse, faire un truc simple.
X : Après ça c’est l’envie ou la démarche, c’est un peu ce qui nous a rassemblé, c’est de se dire « allez, on va faire une musique un peu plus accessible, un peu moins rock pour les barbus ». Après si Mnemotechnic reste là et si le ressenti des gens reste « bon c’est quand même un peu Math Rock » ou je ne sais pas quoi, c’est complètement possible aussi. Nous on n’a pas assez de recul pour se dire « si, si, je ne comprends pas on a tout changé, ce n’est pas de notre faute » ; on peut toujours le dire mais si les gens le ressentent pas comme nous on ne va pas aller contre. Après on fait de la musique qui nous plait quand même.
D : Les anciens parlaient plutôt de Post-Punk.
Anthony : Oui, plus dans l’idée.
D : Ben oui quand les rockeurs ont découvert au début des années 80 qu’ils pouvaient faire danser les gens, ils l’ont appelé Post-Punk.
X : C’est vrai qu'on a beaucoup de rythmes en tout cas qui sont plus grosse caisse en avant et un peu disco dans l’esthétique.
Anthony : Ouais dans le jeu.
Arnaud : Peut-être aussi que dans l’interprétation, ça va aussi du coté Math Rock parce que on n’est pas complètement sortis de là d’où on vient.
X : La preuve en tout cas que ça fait toujours réagir.
Anthony : C’est vrai on s’est encore posé la question ce week-end, et on trouvait ça bizarre que...
Arnaud : C'est-à-dire qu'au départ, on n’a peut-être pas assez simplifié, enfin pas autant qu'on aurait pu le faire.
Anthony : Je pense qu'on a des réflexes de machin, de vieux math rockeur et tout.
6) Après dans vos amis Myspace vous avez Foals, Goose et puis Sonic Youth aussi...
Anthony : Mouais!
D : Carrément! Ben Goose attends, Gooooose!
Anthony : Et aussi on vient tous de Nirvana. On a tous écouté Nirvana et Rage Against The Machine. Donc il y a aussi de ça, après on est tous partis dans Sonic Youth et des trucs comme ça mais voilà...
Arnaud : Ben l'idée de ... on fait tous de la musique depuis plus de 10 ans et on en écoute depuis 15/20 ans donc on essaye de mélanger tout ce qui est personnel avec ce qui est différent.
D : Les anciens parlaient plutôt de Post-Punk.
Anthony : Oui, plus dans l’idée.
D : Ben oui quand les rockeurs ont découvert au début des années 80 qu’ils pouvaient faire danser les gens, ils l’ont appelé Post-Punk.
X : C’est vrai qu'on a beaucoup de rythmes en tout cas qui sont plus grosse caisse en avant et un peu disco dans l’esthétique.
Anthony : Ouais dans le jeu.
Arnaud : Peut-être aussi que dans l’interprétation, ça va aussi du coté Math Rock parce que on n’est pas complètement sortis de là d’où on vient.
X : La preuve en tout cas que ça fait toujours réagir.
Anthony : C’est vrai on s’est encore posé la question ce week-end, et on trouvait ça bizarre que...
Arnaud : C'est-à-dire qu'au départ, on n’a peut-être pas assez simplifié, enfin pas autant qu'on aurait pu le faire.
Anthony : Je pense qu'on a des réflexes de machin, de vieux math rockeur et tout.
6) Après dans vos amis Myspace vous avez Foals, Goose et puis Sonic Youth aussi...
Anthony : Mouais!
D : Carrément! Ben Goose attends, Gooooose!
Anthony : Et aussi on vient tous de Nirvana. On a tous écouté Nirvana et Rage Against The Machine. Donc il y a aussi de ça, après on est tous partis dans Sonic Youth et des trucs comme ça mais voilà...
Arnaud : Ben l'idée de ... on fait tous de la musique depuis plus de 10 ans et on en écoute depuis 15/20 ans donc on essaye de mélanger tout ce qui est personnel avec ce qui est différent.
7) Que retenez-vous de l'accompagnement de la carène?
D : C'était un super coup de projo déjà pour nous c'était vraiment une chance. On les a associés tout de suite en fait, même avant que le projet n'existe on a été les voir assez vite, enfin Arno a été les voir assez vite, et pour voir ben voila "on est en train de monter un truc est-ce que vous pouvez nous filer un coup de main? Est-ce que vous avez un réseau est-ce que... comment ça se passe?"
Anthony : Qu'est-ce qu'il y a moyen de faire en gros.
D : Ouais, et puis donc on a enregistré la maquette assez vite, pas là-bas c'est-à-dire. On enregistre rien à la Carène ce n’est pas possible, on peut répéter mais pas enregistrer et en fait ils ont un peu flashé sur la maquette donc on était très contents et donc ils nous ont proposé un accompagnement c'est-à-dire des locaux, des prés prods quoi. On a pu répéter 3/4 jours d’affilé en conditions de live quoi sur la scène du club. Ça nous a permis de donner encore un coup d'accélérateur au projet parce qu'on s'est trouvé assez vite à répéter sur scène et à se poser des questions que d'habitude les groupes se posent beaucoup plus tard.
Arno : Donc c'est un outil qui est tout neuf et ça aurait été bête de s'en priver. On est allé les voir et puis ça s’est passé vite. Ils nous aident en tant qu'accueil.
D : Au même titre que I Come From Pop et Rotor Jambreks avec qui on a partagé la scène samedi dernier.
Anthony : C'est juste que c'est une structure géniale. Il y a quand même deux magnifiques de salles de concert et en plus de ça des jolis locaux de répétition avec une acoustique assez classe et il y a beaucoup de gens qui y travaillent donc, au final, il ne faut pas oublier qu'il y a quand même toute cette structure autour et c'est ça qui est intéressant en fait, c'est qu'il y a moyen de faire plein de choses il faut juste passer les voir avec un projet ou une idée ou un truc à écouter, et puis si ils sont intéressés parce qu'il faut que ça aille dans les deux sens, ils vous accueilleront les bras ouverts. Il faut juste passer les voir, c'est comme tout type de structure ce genre de structure c'est rarement ce genre de structure qui est assez énorme quand même qui vient vous voir en vous disant… Ça peut arrivé mais si tu ne passe pas les voir ça ne marche pas, ce qui est normal ce n’est pas leur boulot. Donc après ce n'est que le début après on a eu l'occasion de faire deux fois deux pré prods, deux fois trois jours en répétition et en version concert, et on a bossé un peu le live et un peu l'interprétation de notre musique ça risque de continuer tout au long de l'année sûrement aussi à la fin de l'année si on compare, donc il y aura tout cet accompagnement là qui va se faire sur l’année 2010.
Anthony : Qu'est-ce qu'il y a moyen de faire en gros.
D : Ouais, et puis donc on a enregistré la maquette assez vite, pas là-bas c'est-à-dire. On enregistre rien à la Carène ce n’est pas possible, on peut répéter mais pas enregistrer et en fait ils ont un peu flashé sur la maquette donc on était très contents et donc ils nous ont proposé un accompagnement c'est-à-dire des locaux, des prés prods quoi. On a pu répéter 3/4 jours d’affilé en conditions de live quoi sur la scène du club. Ça nous a permis de donner encore un coup d'accélérateur au projet parce qu'on s'est trouvé assez vite à répéter sur scène et à se poser des questions que d'habitude les groupes se posent beaucoup plus tard.
Arno : Donc c'est un outil qui est tout neuf et ça aurait été bête de s'en priver. On est allé les voir et puis ça s’est passé vite. Ils nous aident en tant qu'accueil.
D : Au même titre que I Come From Pop et Rotor Jambreks avec qui on a partagé la scène samedi dernier.
Anthony : C'est juste que c'est une structure géniale. Il y a quand même deux magnifiques de salles de concert et en plus de ça des jolis locaux de répétition avec une acoustique assez classe et il y a beaucoup de gens qui y travaillent donc, au final, il ne faut pas oublier qu'il y a quand même toute cette structure autour et c'est ça qui est intéressant en fait, c'est qu'il y a moyen de faire plein de choses il faut juste passer les voir avec un projet ou une idée ou un truc à écouter, et puis si ils sont intéressés parce qu'il faut que ça aille dans les deux sens, ils vous accueilleront les bras ouverts. Il faut juste passer les voir, c'est comme tout type de structure ce genre de structure c'est rarement ce genre de structure qui est assez énorme quand même qui vient vous voir en vous disant… Ça peut arrivé mais si tu ne passe pas les voir ça ne marche pas, ce qui est normal ce n’est pas leur boulot. Donc après ce n'est que le début après on a eu l'occasion de faire deux fois deux pré prods, deux fois trois jours en répétition et en version concert, et on a bossé un peu le live et un peu l'interprétation de notre musique ça risque de continuer tout au long de l'année sûrement aussi à la fin de l'année si on compare, donc il y aura tout cet accompagnement là qui va se faire sur l’année 2010.
8) Est-ce que vous avez un concept de groupe en live/ sur scène (à la manière de Rotor Jambreks ou des Wankin Noodles)?
D : En termes de scénographie en fait? Genre le show à l'américaine!
Avec les amplis roses! (Ndlr : The Big Pink, le groupe suivant a des amplis roses) Je pense que Mnemotechnic c'est un groupe de rock et ça va rester un groupe de rock avant tout. On a vu beaucoup, beaucoup de vidéos dans les années 2000...
Arnaud : Une esthétique purement physique.
Anthony : Nous ce qu'on a envie de faire c'est de travailler la musique avant tout.
D : Et donc pas plus quoi.
100% : Après il y a aussi dans la manière de traiter le public, la relation peut se travailler...
Arnaud : Si c'est une relation ça ne se prépare pas normalement.
Avec les amplis roses! (Ndlr : The Big Pink, le groupe suivant a des amplis roses) Je pense que Mnemotechnic c'est un groupe de rock et ça va rester un groupe de rock avant tout. On a vu beaucoup, beaucoup de vidéos dans les années 2000...
Arnaud : Une esthétique purement physique.
Anthony : Nous ce qu'on a envie de faire c'est de travailler la musique avant tout.
D : Et donc pas plus quoi.
100% : Après il y a aussi dans la manière de traiter le public, la relation peut se travailler...
Arnaud : Si c'est une relation ça ne se prépare pas normalement.
Anthony : Après c'est savoir comment tu es à l'aise, il y a des gens qui sont timides qui sont ultra à l'aise, il y en a d'autres qui vont être vraiment grande gueule etc..; je pense qu'après ce truc la c'est un peu déjà en toi tu l'as ou tu l'as pas. Soit t’arrive direct avec un truc un peu hallucinant soit finalement quand tu dis quelque chose c’est vraiment très sérieux après que tu es un micro devant ou pas je ne suis pas convaincu ; après je pense comme tu dis il y a des gens qui le travaillent et qui jouent une sorte de personnage arrivés sur scène. Non nous voilà on est là pour faire de la musique et transmettre l'énergie et le kiffe qu'on a parce qu'on kiffe carrément ce qu'on fait. Après si ça peut aller plus loin avec l'interactivité avec le public c'est tant mieux mais pour l'instant on n’est pas dans les confettis où les gens montent sur scène etc..; on se contente déjà de dire merci, dire comment on s'appelle et voilà et puis si on est super content de jouer là de préciser.
Arnaud : Pas de scénographie.9) Avez-vous un clip de prévu pour bientôt?
Arnaud : Un projet oui. C'est justement dans le cadre de notre travail avec la Carène on va probablement travailler avec un collège donc euh sur cette thématique de l'identité justement les collégiens qui sont en train de créer leur propre identité on va les questionner un peu là dessus et on va en faire un clip. Mais ce sera dans l'année donc mai / juin.
X : Et du coup il y a aussi un coté un peu pédagogique dans ce truc là l'idée de faire venir des jeunes d'un collège à la Carène de les faire bosser avec un groupe. Ce n’est pas pour ça que le clip va avoir une vie forcément en dehors de cette expérience. Je pense que là l'expérience sera plus intéressante que le résultat en lui-même.D : On verra. Si ça nous plaît ça sera diffusé.
X : Et puis ce qui nous plaît c'est cette démarche là ce n’est pas de fixer un objectif en disant faut que ce soit produit comme si...
[ (Velvet de The Big Pink) D lève les bras : (nous) un fan? (lui) Carrément!]
10) Un truc à recommander ? (Cd, groupe, vidéo, événement)
X : Les clips d'Omaha Beach en vidéo et The Knife aussi super clip de The Knife, super esthétique des années 80 mais vraiment très bon goût, j'adore.
Anthony : Le dernier album de The Patriotic Sunday. C'est le projet solo du guitariste chanteur des Papier Tigre, il vient de sortir son nouvel album sur Effervescence et c'est tout simplement une tuerie.
X : Et le prochain Marvin qui va sortir.
Arnaud : Hier soir j'ai regardé le film d'animation 'Peur du Noir'.
D : Health, j'ai bien aimé.
Les autres : Clues ça a l'air pas mal.
D : Health très bizarre très... C'est vraiment barré quoi c'est beaucoup plus barré qu'Animal Collective, c’est beaucoup plus noir.
11) Une destination de voyage?
Anthony : Moi j'ai eu la chance de passer 6 semaines au Japon pour le boulot et c'est magnifique.
X : Ouais l'Asie globalement, je suis assez friand aussi.
D : Le Québec!
Anthony : New York, prochain projet...
12) Pouvez-vous nous donner une recette de cuisine s'il-vous plait?
X : Des verrines ?
D : Lui (en montrant Arnaud), il est végétarien.
D : 5mins de Tortoise, 5 grammes de Mogwai ..
Arnaud : oignons, tomates, carottes dans l'ordre de cuisson, des champignons et dès le début aussi pâte de curry. On recoupe avec du lait de coco et servir avec un bon vin...
X : Des verrines ?
D : Lui (en montrant Arnaud), il est végétarien.
D : 5mins de Tortoise, 5 grammes de Mogwai ..
Arnaud : oignons, tomates, carottes dans l'ordre de cuisson, des champignons et dès le début aussi pâte de curry. On recoupe avec du lait de coco et servir avec un bon vin...
Itw par Josephine & LittleSyd.
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