Rock en Seine a une mauvaise réputation : pour moi ce n’est pas vraiment « un vrai » festival, un public hype branché sur la dernière mode et mou du genou, une programmation quasi anglophone, leur politique d’exclusivité, des annulations de dernière minute et enfin la fin des concerts à 00h30 pétantes pour permettre au pauvre parisien de rentrer chez lui en métro.
Mais cette année, la programmation étant une fois encore au-dessus de la normale pour la France, ma présence sur ce lieu, à moins d’une heure de chez moi, devenait obligatoire.
Commençons donc par le vendredi, je voulais débarquer pour Foals mais mon organisation pour l’hébergement sur Paris fut tellement longue que nous ne sommes arrivés que pour les affreux The Kooks. Bon… c’est toujours aussi peu intéressant, du coup, choisissons d’aller bien nous placer pour une des grosses attentes du weekend : Cypress Hill !
Un peu déçu quand même, niveau présence B-Real et Sen Dog assurent à mort, à mon avis en salle l’intensité ne doit pas être la même mais cela reste quand même très sympa de commencer un festival avec cette set-liste :
Get 'Em Up
Hand on the Pump
When The Shit Goes Down
How I Could Just Kill a Man
Real Estate
Latin Thugs
Armada Latina
Insane in the Brain
I Wanna Get High / Stoned Is The Way of the Walk / Hits from the Bong
Dr. Greenthumb
K.U.S.H
Julio G & Bobo Solo
It aint nothing
Lick a Shot
I Ain't Goin' Out Like That
Rise up
Rock superstar
Pas de Black Rebel Motorcycle Club, la faute à un estomac capricieux et à une file d’attente au stand bio très conséquente. A présent, petit dilemme : Blink 182 ou DeadMau5 ? Vu mon penchant pour la musique électronique, je choisis la souris morte et bien m’en a prit. Le gazier a abandonné sa passion pour la housse et se fait plaisir dorénavant avec des sons bien électros (j’entends par là : saturation des montées, reprise des daft, beats puissants et bien rentre dedans) mais surtout il finira son set par du dubstep pas trop violent idéal pour clore un live bien prenant. Underworld finira la journée avec un concert assez mou et sans grand intérêt à part pour les fans des synthés des années 80.
Stereophonics |
Le samedi c’est plus joli... Stereophonics commence : soyons lucide, c’est sympathique le temps d’une ou deux chansons, mais c’est tellement répétitif qu’il faut mieux fuir. Two Door Cinema Club : j’aime bien le concept mais en live c’est du vu et revu, bref sans intérêt ! On attend Jonsi, le chanteur de Sigur Ros, on nous annonce que le matériel du groupe n’est pas là et que l’on devra se contenter d’un concert acoustique, mais pourquoi pas ? Laissons lui sa chance. Au bout de 10 minutes ce n’est pas possible je n’accroche pas du tout donc direction la grande scène pour Queens Of The Stone Age. 20h20 la bande à Josh Homme débarque et c’est parti pour 1h10 de plaisir malgré un public assez mou, mais dans l’ensemble c’est toujours sympa de les (re)voir surtout quand ils clôturent par « A Song For The Dead ». Je vous laisse le soin d’apprécier (ou non) leur set-list :
Feel Good Hit of the Summer
The Lost Art of Keeping a Secret
3's & 7's
Sick, Sick, Sick
Misfit Love
Monsters in the Parasol
Burn the Witch
Long Slow Goodbye
Little Sister
I Think I Lost My Headache
Go With the Flow
No One Knows
Vite, vite Lcd Soundsystem va commencer, ça fait en plus 5 ans que je ne les ai pas vus... On se faufile (non sans mal) le plus près possible pour apprécier au mieux le spectacle. Verdict : le son est très bon, James Murphy est en très grande forme, il a la classe comme d'habitude. L'ambiance décolle enfin et malgré un léger coup de mou au milieu (faut bien trouver quelque chose à redire), le concert est nickel grâce aussi à une setlist proche de la perfection :
Us v Them
Drunk Girls
Get Innocuous
Daft Punk Is Playing At My House
All My Friends
I Can Change
Tribulations
Movement
Yeah
New York, I Love You But You're Bringing Me Down / Empire State of Mind
Place à Massive Attack en mode grande scène, oui mais voila, il y a 50 000 personnes devant nous. Impossible de profiter correctement, du coup j’ai du mal à rentrer dedans surtout que le début du set est un peu poussif. On cherche désespérément une bonne place mais rien n’y fait et c’est la mort dans l’âme que nous allons nous placer pour les clowns de l’électro (ou les usurpateurs, c’est à vous de choisir), à savoir les 2 Many DJ’S. Bon en fin de soirée c’est toujours plaisant de pouvoir se lâcher sur Mr Oizo, Metallica ou autres Joy Division. Pour s’en rendre compte voici une setlist non exhaustive :
The Chemical Brothers - Hey Boy Hey Girl
Mumbai Science - Ancova
Boris Dlugosch - Bangkok
Mr. Oizo – Vous êtes des animaux
Boys Noize & Erol Alkan - Lemonade
Guns 'N' Roses - Welcome To The Jungle
Mr. Oizo - Positif (Soulwax Edit)
Queen - Another One Bites The Dust
Afrojack - Pacha On Acid
The Adventures of Stevie V vs. ABBA vs. Pink Floyd - Dirty Cash (Money Talks) vs. Money, Money, Money vs. Money
Zombie Nation - Kernkraft 400
MGMT - Kids
AC/DC - You Shook Me All Night Long
Dillinger - Cocaine In My Brain
Phoenix - If I Ever Feel Better
Alex Gopher - Aurora
Carte Blanche - Gare Du Nord
David Caretta - Vicious Game
Eurythmics - Sweet Dreams
Daft Punk - Robot Rock
Justice - Phantom Pt. II
New Order - Blue Monday / The Beach
Max Romeo - Chase The Devil
The Prodigy - Out Of Space
Joy Division - Love Will Tear Us Apart
Déjà dimanche, aujourd’hui l’objectif est de rater le moins de concerts possible… C’est bien beau à dire mais encore faut-il le respecter ! On arrive pour les Black Angels qui nous propagent un rock psyché malheureusement pas en adéquation avec l’heure. Autant se rendre à Eels. E. et sa (belle ?) barbe déboulent sur scène pour délivrer un concert pour le moins étonnant quand on connait un minimum ce groupe. En fait, c’est beaucoup plus lent et moins « énervé » qu’avant, quitte à transformer un bon nombre de titres, du coup on en est à se demander si c’est bien le bon groupe (mais la barbe est bien accrochée, ce qui clôt très vite le débat). Je vais faire un tour à I am un chien, alors que le descriptif parlait de « mélange électro tonitruant en mode fusion » ; les dix minutes chrono que j'en ai vu de loin m'ont fait vite fuir. C'est de l'électro-« rock » fait par des jeunes jeans slims et hauts moulants, pour des jeunes jeans slims et hauts moulants. Direction Beirut ! J’adore sur cd donc allons se mettre devant pour un des meilleurs concerts de ce weekend ! Zach Condon entonne Nantes et c’est parti pour à peine une heure d’enchantement. Le concert partira dans tout les genres musicaux (du folk, du rock, du tzigane …) et le public ne s’y trompe pas, c’est un succès total, encore une fois dommage que ce set fut si court. Malgré tout, pour les curieux (et curieuses) la set liste :
C'est triste mais je vais devoir me taper les Ting Tings (en me posant sur la butte à droite hein, pas dans la fosse) pour ne pas me faire griller avant Arcade Fire. Dois-je encore parler des Ting Tings ? Je ne sais pas, le public était à fond, ça jumpait tout le temps, la contamination électro-rock à son apogée, 3 notes sur une basse, un beat sautillant, vous faites danser 10 000 gamins. Vive le 21ème siècle !
Du coup enchainement sur Wave Machines, je hoche péniblement la tête devant cette pop-rock inoffensif mais pas désagréable mais le cœur n’y est (presque) plus. Je zappe Roxy Music pour être sûr de bien se placer pour les arcades en feux. De loin on entend la voie de Bryan Ferry, dommage quand même de rater sa dose de légende mais j’ai un vieux compte à rendre avec mes petits canadiens (que je n’avais vu que 15 minutes en 2005 à l’époque de Funeral Songs, un des meilleures disques et live de cette décennie).
22h20 la grand messe délivrée par Arcade Fire commence, le public est à fond dedans dès les premières notes et c’est parti pour quarante minutes de folie (j’avais un train à prendre à minuit pour rentrer dans ma très chère Normandie ; il faut croire que je ne verrai jamais un concert d’Arcade Fire en entier). On commence par Ready To Start et à entonner les paroles par cœur, on se lâche sur Keep The Car Running et No Cars Go bien que se ne soit pas leurs meilleures compositions, et on retombe un peu (mais avec le sourire) avec Haïti et Modern Man, et pour moi il est temps de finir cette session.
Pour conclure, cette édition 2010 de Rock En Seine fut une réussite et une réconciliation avec les festivals parisiens : un public assez présent et plus respectueux que les autres années, pas d’annulation de dernière minute, et une facilité de circuler sur le site vraiment agréable malgré le sold out. Mais il y a toujours un mais : un temps très mitigé, des concerts qui durent au maximum une heure et qui ne dépassent surtout pas minuit et demie.
Nantes
The Shrew Elephant Gun
Cocek
Postcards From Italy
Scenic World
Carousels
Cherbourg
East Harlem
The Akara
A Sunday Smile
Mount Wroclai
The Gulag Orkestar
The Shrew Elephant Gun
Cocek
Postcards From Italy
Scenic World
Carousels
Cherbourg
East Harlem
The Akara
A Sunday Smile
Mount Wroclai
The Gulag Orkestar
C'est triste mais je vais devoir me taper les Ting Tings (en me posant sur la butte à droite hein, pas dans la fosse) pour ne pas me faire griller avant Arcade Fire. Dois-je encore parler des Ting Tings ? Je ne sais pas, le public était à fond, ça jumpait tout le temps, la contamination électro-rock à son apogée, 3 notes sur une basse, un beat sautillant, vous faites danser 10 000 gamins. Vive le 21ème siècle !
Du coup enchainement sur Wave Machines, je hoche péniblement la tête devant cette pop-rock inoffensif mais pas désagréable mais le cœur n’y est (presque) plus. Je zappe Roxy Music pour être sûr de bien se placer pour les arcades en feux. De loin on entend la voie de Bryan Ferry, dommage quand même de rater sa dose de légende mais j’ai un vieux compte à rendre avec mes petits canadiens (que je n’avais vu que 15 minutes en 2005 à l’époque de Funeral Songs, un des meilleures disques et live de cette décennie).
Wave Machines |
22h20 la grand messe délivrée par Arcade Fire commence, le public est à fond dedans dès les premières notes et c’est parti pour quarante minutes de folie (j’avais un train à prendre à minuit pour rentrer dans ma très chère Normandie ; il faut croire que je ne verrai jamais un concert d’Arcade Fire en entier). On commence par Ready To Start et à entonner les paroles par cœur, on se lâche sur Keep The Car Running et No Cars Go bien que se ne soit pas leurs meilleures compositions, et on retombe un peu (mais avec le sourire) avec Haïti et Modern Man, et pour moi il est temps de finir cette session.
Le Top
1 Beirut
2 LCD Soundsystem
3 Arcade Fire
4 DeadMau5
5 Queen of the Stone Age
1 Beirut
2 LCD Soundsystem
3 Arcade Fire
4 DeadMau5
5 Queen of the Stone Age
Le Flop
1 Eels
2 I am un Chien
3 Cypress Hill (pour les conditions moyennes et qu’il me faut trois flops)
1 Eels
2 I am un Chien
3 Cypress Hill (pour les conditions moyennes et qu’il me faut trois flops)
By Mr. Tintin
Photos by LittleSyd.
Photos by LittleSyd.
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