29 oct. 2010

Dour 2010 - Compte Rendu



   Départ mercredi matin de Normandie, objectif : camper au camping A, marre d’être tous les ans, ou presque, logés au camping C et se taper des heures de marche quand tu fais plusieurs aller/retour camping/site par jour. 
Arrivée à 12h sous un beau soleil, tout va bien : juste une petite heure à attendre que les portes ouvrent et on va pouvoir en profiter pour commencer déjà l’apéro. Puis c’est comme au village d’Astérix : à l’ouverture des portes, tout le monde se précipite (mais dans la bonne ambiance) au camping pour obtenir les meilleurs emplacements possibles. Jusqu’ici tout va bien mais de gros et épais nuages noirs déboulent : c’est la tempête qui gâche un peu ce début de festival mais au camping tout le monde est conscient qu’il vaut mieux qu’elle arrive avant.

JEUDI

Jeudi matin, encore un peu grisonnant, mais à présent, on rentre dans le dur, les concerts vont commencer… l’apéro est servi dès le réveil : cette fois c’est vraiment parti !

On commence avec l'électro de Peter Digital Orchestra : du son qui fait bouger tout le monde en mode electronica/bump, ça envoie du lourd : parfait pour commencer la journée et les sourires apparaissent déjà … La suite pour moi c’est New York Ska Jazz Ensemble, déjà vu il y a quelques temps à Dour, c’est toujours aussi bon quand on apprécie ce genre de musique, la section cuivre est toujours aussi déchainée et ça permet de se défouler, bref c’est bien. 
Passage éclair devant Piano Club, le nom est beaucoup plus accrocheur que leur musique, la pop pour teenagers n'étant pas mon style. Début de Baronnes mais je ne suis pas plus dans ce mode là que dans le précédent groupe du moins au vu de mon taux d’alcoolémie, donc je me décide à rejoindre le gros de la troupe au camping pour recharger les batteries avant Faith No More. Le show peut commencer, Patton toujours aussi bon et aussi enthousiaste livre une très bonne copie, par contre il y a comme un air de déjà vu par rapport à Rock en Seine mais bon ne chipotons pas c’est toujours aussi plaisant à regarder. Moderat va commencer juste à côté en plus c’est idéal pour débuter la soirée électro ; et là, grosse claque dans la gueule c’est du Modeselktor à leurs débuts : des sons bizarres/barrés avec une touche d’électro de la part d’Apparat et pour contempler le tout de très beau visuels avec Pfadfinderei à la baguette. 
Du coup Le Bal des Enragés ne sera vu même pas 15 minutes, dommage car le peu écouté ne me semblait pas mal du tout pour s’éclater sur ce genre de musique. La majorité de mes potes étant fans de Sinden, tout le monde se rejoint donc pour le show de The Count & Sinden, découverte pour moi, et - quel plaisir ! - de la bonne techno bien faite et qui fait bouger sans se prendre la tête, bref première bonne découverte de l’édition. Puis viennent les tant attendus Schlachthofbronx, sur maxi/cd/ep ; on se dit que ces mecs doivent envoyer du lourd sur scène et bien non, de l’électro sans intérêt en mode booty bump à percussions saturées puis accélérées, du coup très répétitifs et vraiment pas difficile à faire quand on se dit DJ. 
Ensuite, passage à la Magic Tent pour voir, à ce qu’il parait, les génies de la drum&bass à savoir Black Sun Empire… Et bien c’est de la drumbass quoi ! Ces mecs n’ont rien inventé de nouveau, donc passons notre chemin et allons plutôt nous concentrer sur la fin de soirée à la petite maison dans la prairie. On arrive à la fin du show de Captain Ahab & Sicboy, difficile de classer quelque part ce genre de musique tellement c’est barré dans tous les sens ! On se rapprocherait plus du breakcore de cirque mais, comme au cirque on s’y amuse bien et à mon avis des trois concerts donnés à ce moment, celui-là avait l’air le plus intéressant surtout qu’on s’y défoule à mort. Borgore arrive avec son nouveau dubstep qu’il définit comme du « GoreStep ». Ouais, c’est sur, il y a bien quelque chose de nouveau : c’est plus méchant dans les basses, ça va plus vite et ça part limite parfois dans le breakcore du coup ça me plait et c’est génial pour clôturer la soirée.

Top
1 Moderat
2 Borgore
3 The Count & Sinden
4 Faith No more
5 Peter Digital Orchestra

Flop
1 Le Bal Des Enragés (pour le très peu de temps que je les ai vu)
2 Schlachthofbronx
3 Captain Ahab feat Sickboy (pareil que la première place)


VENDREDI

Le vendredi commence avec Chrome Hoof, déjà vu au RDTSE (ndlr : festival le rock dans tous ses etats/ Evreux) , mais avec un son inaudible, et malheureusement, c’est presque identique au Club-Circuit Marquee. Pourtant la musique est toujours aussi bonne, ça donne la pêche, on peut donc bien commencer la journée (mais ce n’est que le début des problèmes de son du jour …). 
Le rock belge m’intéressant très peu, je décide je découvrir Hypnotic Brass Ensemble, une fanfare mêlant Hip hop, Jazz, Ska et sonorités reggaes… parfait pour moi. Et bien, mes enfants, quelle découverte ! Huit types aux cuivres, un batteur et c’est parti pour une heure de danse intensive, les mecs sont ravis d’être là et font partager leur plaisir avec le public. On va rapidement faire un saut pour la fin de Zenzile qui ne m’avait pas plu du tout lors de leur dernière prestation où ils avaient oublié leurs penchants pour le dub-électro ; c’est du passé : retour aux sources. On peut donc se réconcilier et les revoir avec plaisir une prochaine fois.
A présent, premier dilemme de la journée, choisir entre The Subways et High Tone ; j’ai déjà vu ces deux groupes, je les apprécie énormément mais vous me connaissez j’ai un léger penchant pour le dub, donc va pour High Tone et la découverte de leur nouvel album en live. Toujours dans le même style, le groupe envoie son électro-dub fracassant, ces nouveaux morceaux sont pas mal du tout (mais pas aussi impressionnants qu’avant); la fin avec Freakency déchire tout et met tout le monde d’accord, moi le premier. 
N’étant pas fan de métal mais restant curieux, je décide de suivre mes potes pour voir Gwar, le show en lui-même vaut le déplacement mais musicalement c’est vraiment mais alors vraiment pas ma came donc 10 minutes et puis s’en vont, retour au camping pour se préparer pour Atari Teenage Riot. J’attendais ce concert depuis un bon moment, c’était le plus rapide et le plus intense du festival, mise à part quelques fissures au niveau des micros et du son, le spectacle fut parfait en tous points, la set list, pas du tout dans l’ordre mais il y avait : Revolution Action, Speed, Rage, Sick to Death, Start the Riot, Too dead for me, Deutschland, Activate et quelques autres bombes que je n’ai pas reconnues. 
Place maintenant à Chris Cunnigham, un des rares représentants de la catégorie IDM cette année. Le gars nous offre un solide spectacle visuel (un peu comme Aphex Twin l’année dernière) et musicalement c’est génial : ça monte, ça descend, c’est beau, c’est frais j’adhère comme d’habitude depuis que je me suis mis à apprécier ce genre de musique. Je vais voir si Carl Craig n’a pas finit son live, il est encore là et c’est parti pour ce qu’on fait de mieux en techno en live (après c’est vrai je ne suis pas un grand spécialiste en la matière…). Du très très bon comme d’habitude, tu ne peux pas t’empêcher de danser ; ce mec est vraiment un digne représentant de la musique techno. Mais une demi-heure après, c’est fini ; j’ai déjà vu plein de fois Dave Clark et je préfère nettement aller voir les amis de Modeselektor à savoir Otto Von Shirach. Toujours aussi prenant, ce live est encore une fois bien maitrisé, on savoure à chaque titre ses morceaux qui envoient du lourd et qui partent dans tous les sens. Malheureusement le son est catastrophique et personnellement ça me casse vraiment les oreilles, pourvu que ça ne soit pas la même chose avec Bong-Ra
Vu qu’il y a une demi-heure de battement avant le prochain concert, je me décide à voir un peu la soirée Forma-T (mais qui me fait peur à la vue des DJ qui passent) et je tombe sur A-Trax qui, au moins, à mon avis, aura sauvé la pauvre qualité musicale de ce chapiteau. De retour pour Bong-Ra et là, l’impression de cassage des oreilles continue et même devient pire, je me force à rester pour apprécier le bonhomme et ses acolytes mais j’ai vraiment trop mal à la tête et la dernière pilule ne passe pas... Je vais me coucher, rien ne m’intéresse à côté.

Top
1 Atari Teenage Riot
2 Hypnotic Brass Ensemble
3 Chris Cunnigham
4 Zenzile

Flop
1 Le son pour Otto von Shirach et Bong-Ra
2 La soirée Forma-T qui monopolise un chapiteau pour une soirée





SAMEDI

Samedi journée du dubstep et du reggae … miam-miam !

Beaucoup de mal à me lever ce matin, aussi, c’est sur les coups de 17h que je vais sur le site pour enfin découvrir en live les Inna De Yard All Star, du reggae jamaïcain en mode acoustique, où le principe est, pour chaque chanteur, d’interpréter deux chansons puis de passer le micro à un autre tout en choisissant un des divers instruments. Comme prévu, le show est parfaitement rodé (bon ça va faire un an qu’ils tournent, donc c’est logique) mais franchement avec le beau soleil, ce moment est un pur plaisir ! 
Rapide passage devant Os Mutantes, du rock/folk psyché brésilien, ouais c’est pas mal mais trop tôt (ou encore en mode comateux du reggae) et ça braille un peu trop mais je pense qu’une fois chaud dans sa tête, ce groupe doit bien passer; dommage, car là ce n’est pas le moment. Du coup, retour sur la scène reggae avec un des groupes les plus anciens : Third World. Avec le temps, ce groupe a très mal vieilli, même si le reggae c’est mou, ce n’est pas une raison pour être aussi nonchalant que ça mais bon tant pis pour nous. 
Rendez-vous est pris avec le retour des Raggasonic. Big Red s’est rasé la tête, ça fait bizarre, mais les loustics sont contents d’être là et ça se voit. Tous leurs hits y passent et malgré les doutes que j’avais eu à leur retour, je peux dire que même si c’est pour l’argent, au moins leur come-back scénique est réussi et vaut le coup pour tout amateur de ce groupe. 
Un peu de soul pour changer et afin de nous rapprocher de la Last Arena, place à Lee Field & The Expressions, du funk à l’ancienne mais avec une impression de déjà entendu avec les albums du Motown, mais comme c’est le seul concert dans ce genre, on reste et on se doit d’apprécier jusqu’au bout. 
Maintenant De La Soul va commencer… bon il est déjà 22h20 ils ont déjà 20 minutes de retard. Enfin ils sont là, « LA tête d’affiche » hip hop de cette année. Et bien bonjour le bide : primo, une panne de micro et les mecs sont obligés de se passer les rares qui marchent ; c’est assez rigolo car tout le monde se retourne et regarde le gars de la régie en lui disant : « T’as pas l’impression qu’il y en a qu’un qui marche !? » Secundo, pourquoi ont-ils changé les textes de certaines chansons, notamment All Good et Ooh? Dommage, l’idée de mettre un orchestre n’était pas si mal, mais là je m’ennuie… Bon, je sais, au moins que je vais trouver mon bonheur à la petite maison dans la prairie, ce soir c’est soirée Dubstep ! 
C’est Starkey qui débute et l’ouverture est une tuerie ! Le mec ne s’embête pas il ramasse les tubes dubstep à la pelle et les travaille à merveille pour le plus grand plaisir des festivaliers aimant ce genre de son. Pour faire plaisir à mes amis, je vais voir Chinese Man pour la cinquième fois, bon c’est du vu et déjà vu mais l’ambiance au Dance Hall est vraiment bonne et certaines de leurs chansons ont été retravaillées pour faire bouger : résultat bon moment, mais vivement la suite, toujours à la petite maison dans la prairie.  
Emalkey s'y colle et là, au moins, on entre dans des vraies compositions et la fin avec la splendide When I Look At You déchire tout et met tout le monde d’accord ; Emalkey fait partie de la Cour des Grands du Dubstep. Puis c’est parti pour 2h30 de folie avec, aux platines, Skream & Benga accompagnés en tant qu’MC de Sergent Pokes. Bon, difficile de décrire, vu que je n’ai pas décollé mes oreilles des baffles devant moi donc pour résumer, j’étais à fond dedans ! C’était vraiment trop prenant et trop méchant ! Leurs accélérations sur les In For The Kill ou Crunked Up, ou autres bombes musicales m’ont totalement renversé, un des meilleurs moments de ce festival ! 
Presque 4h que j’écoute le même style musical, il serait peut-être temps de changer, oui mais voilà, après avoir parcouru les 3 autres tentes, il n’y a rien à se mettre sous les dents à part, peut-être, Lefto Vs Simbab, le seul truc vraiment raisonnable et encore la musique n’est faite que de remix d’anciens tubes rap américains, mais comme leurs choix sont judicieux sur la sélection, et bien, on fait avec et on attend la redescente avec les titres de Mop, Cypress, Wu-Tang et autres délires hip hop ricains. Dommage de rentrer au camping sous cette impression-là, le festival est en mode économie, et ce n’est pas le concours d’air guitare de demain qui fera augmenter le budget, ça c’est sur.

Top
1 Skream/Benga
2 Inna de Yard
3 Emalkey
4 Starkey

Flop
1 De la Soul
2 Il y a aucun groupe valable à 4h du mat
3 Third World


DIMANCHE

Punaise, aujourd’hui, dimanche, c’est déjà la fin, il va falloir profiter ! Oui mais voilà : l’apéro s’est prolongé et nous ne sommes sur le site qu’à 18h. Et comme d’habitude à Dour, il faut choisir entre les concerts, au menu : Tinariwen, Monotonix ou Brother Ali … Bon on va essayer les Maliens du désert Tinariwen, ce n'est pas trop mon truc, je préfère les sonorités jamaïcaines donc je me sauve avant de comparer ce groupe à du Mamadou et Maryam. Petit détour obligé par les dingues de Monotonix, je savais que j’aurais du privilégier ce concert, c’est toujours aussi percutant et voilà pour moi ce que j’appelle un groupe de rock’n’roll ! Maintenant prière pour que les Congos commence avant Lee Perry (afin de voir un bout d’Anti-Pop Consortium)… 
Cedric Mython des Congos arrive, comme d’habitude avec les Congos, c’est toujours aussi frais, ça sent la weed autour de nous, et au bout d’une demi-heure la fin arrive idéalement avec qui fait toujours autant plaisir à entendre. Du coup, on ne rate qu’une demi-heure des excellents Anti-Pop consortium, qui comme sur cd, envoient bien (malgré les saturations sonores mais on commence à avoir l’habitude). Les trois gaillards sont déchainés et nous convient à leur rap, tantôt sur des beats électro, tantôt funk, mais ce qui est sur, c’est que c’est très bon et je conseillerais à tout amateur de ce genre. 
Déjà fini (normal vu l’heure) à une des folies du week end, à savoir les BalKan Beat Box. Ne vous fiez pas au nom, ça n’a rien à voir mais bon dieu, ce que ce groupe a comme énergie sur scène ! Je n’étais pas spécialement motivé avant de rentrer dans le Dance Hall mais là, madame je dis : oui, oui, oui ! Le principe : un collectif d'artistes aux batteries, aux percussions et des cuivres mélangés à quelques riffs ravageurs, le tout sur un fond de beat hip hop des balkans, et vous avez un des groupes sur lequel j’ai le plus dansé au festival !
Ayant déjà vu Médine et n’appréciant que très peu la musique homophobe de Capleton, retour au camping pour un rechargement en règle des batteries. De retour sur le site on passe devant Sexy Suchi : je ne suis pas emballé du tout ; un mélange d’Uffie/Kap Bambino/Justice sans grand intérêt et surtout rien de bien nouveau. 
Comme un couillon, je suis bêtement le troupeau et je vais voir Calvin Harris au lieu de voir Foreign Beggars… Comme déjà dis, je préfère rester en communauté que de rester seul : bien mal m’en a pris. Bon la première demi-heure de Calvin Harris fut longue à souhait (on aurait dit du Pony Pony Run Run) mais la deuxième partie va être de bien meilleur calibre. On abandonne un peu les délires pop à deux balles et on se concentre un peu plus sur l’électro et voilà comment on peut se lever et aller danser à côté de délicieuses flamandes qui pour une fois nous renvoient nos sourires. 
Place désormais à DJ Kentaro, il y a de moins en moins de monde… Le monsieur commence son set par un cours de scratch filmé et donc projeté sur écran derrière lui. C’est sans intérêt, mais une fois lancé les platines pour de bon, ça envoie beaucoup mieux entre gros abstract hip hop violent et gros dubstep qui tâche bien. Il est 3h, le site se vide de plus en plus ; il reste deux DJ à voir : d’un côté du dubstep et de l’autre … du dubstep. Bon perso, moi ça me va, mais j’ai quand même en tête les pauvres gens qui n’aiment pas ce genre. On choisit DJ Elephant Power puisqu’on nous a prévenu que l’autre scène pouvait balancer de la drum’n’bass à tout moment. Et ben, pour une dernière ce fut pas mal du tout : on est à la limite du booty dance mais on reste quand même dans le méchant dubstep : celui qui fait sauter dans tous les sens et qui nous fait danser n’importe comment.

Il est quatre heures et demie et comme d’habitude, nous n’aurons aucune minute de rab ! Les vigiles (plutôt sympas sur ce coup là) nous demandent gentiment de finir la fête au camping (ce qu’on va faire). Le soleil se lève sur la plaine de la machine à feu, nous sommes le lundi matin il faut déjà nous séparer mais tu peux être sûr, mon Dour Festival, je reviendrai l’année prochaine !

Top
1 Balkan Beat Box
2 Anti-Pop Consortium / The Congos
3 DJ Elephant Power

Flop
1 Tous les concerts que j’aurais du voir (Monotonix/Buraka Som Sistema/The Sonics/Foreign Beggars/The Glitch Mob)
2 La première demi-heure de Calvin Harris et de DJ Kentaro
3 Le peu de choix à trois heures du matin 




BILAN GENERAL

Les plus :

Plus de 40 concerts vus
Pas d’annulation de dernière minute
Une organisation bien rodée de notre côté
Le temps : de manière générale, on n’aura pas eu de pluie durant le festival en lui-même
Le prix de la bière et de la red bull
Les Wallon(e)s toujours aussi accueillant(e)s

Les moins : 

La fouille abusée de certains vigiles qui te tripotent même le haut du jean/short
Les stands Red Bull/Coca/Joe Piller qui nous passent de la musique de merde et qui t’empêche carrément de passer pour aller en haut (pour le Joe Piller)
Les stands Baccardi/Jack Daniels : abusés les prix ! 1 jeton et demi, limite deux, serait largement suffisant
Le manque d’éducation d’un grand nombre de campeurs/festivaliers qui prennent les sites pour une décharge
Le samedi et dimanche soirs, la faiblesse de la programmation électro à partir de trois heures du matin

Top Concerts

1 Atari Teenage Riot
2 Balkan Beat Box / Skream & Benga
4 Moderat
5 Inna de Yard
6 Hypnotic Brass Ensemble / The Congos / Anti-Pop Consortium
9 Borgore


By Mr Tintin 
Photos by LittleSyd

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